Rixe mortelle en Vendée : un homme mis en examen pour meurtre

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avec AFP // Crédit photo : Loïc Venance/AFP
Quelques jours après une rixe déclenchée par un "motif futile" et ayant causé le mort d'un jeune homme en Vendée, deux hommes ont été mis en examen pour meurtre et tentative de meurtre, annonce le parquet de La-Roche-sur-Yon. Une altercation entre deux groupes de jeunes éclate à la sortie d'un bar, un des individus est alors tué, trois autres blessés. 

Deux hommes ont été mis en examen pour meurtre et tentative de meurtre, quelques jours après une rixe déclenchée par un "motif futile" et ayant causé la mort d'un jeune homme à Saint-Jean-de-Monts, en Vendée, a annoncé dimanche le parquet de La-Roche-sur-Yon.

Un des individus reconnait "avoir porté les coups de couteau ayant entraîné le décès de la victime"

Dans la nuit du 2 au 3 juillet, une altercation entre deux groupes de jeunes hommes éclate à la sortie d'un bar dans le centre de Saint-Jean-de-Monts, une station balnéaire très fréquentée en été, selon des éléments du parquet et de la gendarmerie. Un des individus est alors tué et trois autres blessés, dont un gravement.

 

Ce dernier, sorti mardi de l'hôpital, est aussitôt placé en garde à vue où il reconnaît "avoir porté les coups de couteau ayant entraîné le décès de la victime" tout en contestant "l'intention homicide", a indiqué dans un communiqué la procureure de la République de La-Roche-sur-Yon, Sarah Huet. "A l'issue de la mesure de garde à vue, il a été mis en examen du chef de meurtre et placé en détention provisoire", a-t-elle affirmé. Lors de sa garde à vue, il désigne un homme "comme étant l'auteur des coups de couteau dont lui-même a été victime", qui est à son tour placé en garde à vue.

"Il a été mis en examen du chef de tentative de meurtre et placé sous contrôle judiciaire avec notamment une interdiction de se rendre en Vendée et une interdiction d'entrer en contact avec les protagonistes de ce dossier", a précisé la magistrate. L'enquête se poursuit, mais de premiers éléments ont déjà permis d'établir qu'"une altercation verbale puis physique aurait débuté pour un motif futile", avait-elle dit au lendemain de la rixe.