Afin d’améliorer la sécurité dans les trains, la SNCF met à la disposition des voyageurs un numéro national de signalement des « situations anormales », le 31 17.
Vous êtes témoin d’une situation anormale dans un train ou une gare ? La SNCF lance mardi son numéro d’urgence, le 31 17, pour tenter de lutter contre le terrorisme et renforcer la sécurité dans les trains, dix jours après l’attaque terroriste avortée dans le Thalys.
Evaluer le risque terroriste. Les agents qui répondront à ce numéro gratuit ont reçu une formation spécifique. Car habituellement, leur travail consiste à répondre aux passagers en cas de petites incivilités ou bien lorsqu’un colis suspect est signalé. Un type d’appels qui représente 15 à 20% des coups de fil passés. Mais dès aujourd’hui, ces agents au bout du fil doivent avoir en tête le risque d’attentats.
Formés par des hommes du renseignement. Pour cela, depuis un peu plus d’une semaine, ils sont entraînés par des professionnels du renseignement, des spécialistes des questions terroristes. Ils leur apprennent à prendre en compte une éventuelle menace, à évaluer sa gravité et, en quelques questions, à guider le passager et lui dire s’il faut ou non intervenir.
Mieux savoir comment intervenir. L’autre intérêt de la mobilisation de ces 42 agents, présents 7 jours sur 7, c’est qu’en fonction de la gravité des faits, ils aideront les autorités à déterminer la méthode d’intervention. Un agent de la police ferroviaire pourra-t-il à lui seul agir ou faudra-t-il l’intervention d’une unité d’élite de type Raid ou GIGN ?