Tarnac : le parquet fait appel de l'abandon de la qualification "terroriste"

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B.W. avec AFP
Le parquet de Paris fait appel de l'abandon de l'ordonnance du juge, qui a abandonné la qualification "terroriste".

Le feuilleton n'est pas terminé. Lundi, le parquet de Paris a annoncé lundi qu'il faisait appel, dans le dossier Tarnac, de l'ordonnance du juge d'instruction qui a décidé de renvoyer en correctionnelle huit militants libertaires, dont Julien Coupat, mais a abandonné la qualification "terroriste"

Des lignes TGV sabotées en 2008. Dans cette affaire polémique, les huit membres du groupe Tarnac sont soupçonnés d'avoir saboté des lignes TGV en 2008. Le ministère public demandait que la circonstance aggravante d'"entreprise terroriste" soit retenue à l'encontre de trois militants, dont Julien Coupat et sa compagne, Yildune Lévy.

Mais le juge d'instruction n'a pas suivi les réquisitions du ministère public, renvoyant les prévenus, dont le leader présumé du groupe, en procès pour "association de malfaiteurs". D'autres sont renvoyés devant le tribunal correctionnel pour avoir refusé de donner leur ADN et, pour deux d'entre elles, pour "falsification de documents administratifs".

Le parquet avait cinq jours pour faire appel. Le parquet avait cinq jours après la signature de l'ordonnance pour faire appel de la décision du juge d'instruction, qualifiée de "désaveu total" par les avocats des prévenus. 

Le dossier va être examiné par la chambre de l'instruction.