"Nous avons agi sur réquisition. Une trentaine de personnes ont été sorties du bâtiment, tout s'est passé dans le calme", a précisé une source policière. Il n'y a pas eu d'interpellation. Dortoir, cantine, les quelques dizaines d'occupants s'étaient approprié un vaste bâtiment de l'école située à seulement quelques centaines de mètres de l'Assemblée nationale. Leur but était de "pérenniser l'occupation", selon un porte-parole du mouvement Nuit Debout.
"On va se servir du matériel des Beaux-Arts pour faire des affiches". "C'est un lieu de contestation contre la loi travail, contre le 49-3 et contre les violences policières", a expliqué Quentin de la "commission presse" de Nuit Debout. L'École des Beaux-Arts, "c'est hautement symbolique parce que c'est un lieu qui a été occupé pendant mai 68. On va se servir du matériel des Beaux-Arts pour faire des affiches", comme ce fut le cas à l'époque, a-t-il ajouté. Depuis le 31 mars, les militants du mouvement citoyen Nuit Debout à Paris se rassemblent chaque soir sur la place de la République, où sont organisées des assemblées générales.