La fête aura été de courte durée pour Earvin Ngapeth. Selon les informations d'Europe 1, le joueur de volleyball qui a remporté dimanche avec les Bleus, au Brésil, le premier sacre international de l'histoire de l'équipe de France, a été interpellé mardi matin en gare Montparnasse, à Paris, suite à l'agression d'un contrôleur SNCF d'un TGV Paris-Bordeaux. Le joueur n'a pas été entendu en garde à vue, comme cela a pu être annoncé, mais dans le cadre d'une audition libre. Il sera reconvoqué dans le courant de la semaine.
Il voulait retarder le départ du train. Selon nos informations, les faits se sont produits mardi matin au départ du TGV Paris-Bordeaux, en gare Montparnasse. Earvin Ngapeth s'est présenté à l'entrée du quai quelques minutes seulement avant le départ. Le joueur a alors demandé à un contrôleur de retenir le train pour attendre un ou plusieurs de ses proches qui étaient en retard, selon ses dires. Devant le refus de l'agent SNCF, le volleyeur lui aurait asséné un coup de poing au visage. Bilan : une arcade sourcilière ouverte.
Earvin Ngapeth a ensuite été interpellé et transféré dans les locaux du Service régional de la police des transports (SRPT), dans le nord de Paris. Assisté de son avocat, le joueur, entendu en tant que suspect libre, a fait valoir son droit au silence.
Plainte de la SNCF. De son côté la SNCF a fait savoir qu'elle déposait plainte. A Bordeaux, les écrans d'information indiquaient des perturbations sur le réseau, suite à cette agression.
Condamné en décembre pour violences. L'international, âgé de 23 ans, avait été condamné en décembre dernier par le tribunal correctionnel de Montpellier à trois mois de prison avec sursis pour violences en réunion, suite à une bagarre en boîte de nuit qui avait dégénéré. Une condamnation dont le sportif a fait appel. Dimanche au Brésil, en plus du titre collectif en Ligue mondiale pour les Bleus, Earvin Ngapeth, réceptionneur-attaquant avait été élu MVP, soit meilleur joueur de la compétition.