Une enquête pour menaces visant des proches de Marine Le Pen classée sans suite

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Le directeur de Mediapart, Edwy Plenel © afp
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M.D avec AFP , modifié à
Le parquet de Paris a classé sans suite une enquête visant des responsables du micro-parti de Marine Le Pen, Jeanne, accusés par Mediapart d'avoir menacé de mort deux de ses journalistes, indique jeudi l'AFP.

Les accusations de Mediapart n'ont pas été retenues par la justice. Le parquet de Paris a classé sans suite une enquête visant des responsables du micro-parti de Marine Le Pen, Jeanne, accusés par Mediapart d'avoir menacé de mort deux de ses journalistes. 

Une infraction insuffisamment caractérisée. Le parquet, qui avait confié les investigations à la Brigade de répression de la délinquance aux personnes (BRDP), a classé l'enquête au mois de juin, car l'infraction n'était pas suffisamment caractérisée, a précisé cette source.

Les accusations de Mediapart. Le directeur de Mediapart, Edwy Plenel, avait affirmé que les deux journalistes avaient été pris à partie le 30 janvier par un groupe de plusieurs personnes, dont Olivier Duguet et Axel Loustau, qui se sont succédé au poste de trésorier du micro-parti Jeanne.

Des menaces à l'égard des journalistes ? L'incident avait eu lieu à Paris, alors que les journalistes enquêtaient sur l'entourage de la présidente du FN Marine Le Pen et avaient tenté de rencontrer en vain Axel Loustau au siège d'une de ses sociétés, dans le XVIe arrondissement de Paris. Mediapart accusait notamment Olivier Duguet d'avoir proféré des menaces de mort à l'égard des deux journalistes.