Villeurbanne : ce que l'on sait de l'agression aux ciseaux d'un collégien par sa camarade de classe

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Jean-Luc Boujon (à Villeurbanne) / Crédits photo : MYRIAM TIRLER / HANS LUCAS / HANS LUCAS VIA AFP , modifié à

Mardi après-midi, un collégien âgé de 11 a été agressé avec une paire de ciseaux par une camarade de sa classe. Cette dernière, qui a reconnu les faits, a été exclue temporairement du collège Les Iris à Villeurbanne, près de Lyon. Elle l'aurait aussi traité de "sale chrétien", des accusations réfutées par la jeune adolescente.

Au collège Les Iris à Villeurbanne, près de Lyon, une élève de 11 ans est accusée d'avoir agressé un camarade du même âge avec des ciseaux en dehors de l'établissement. On ignore à ce stade le motif de cette agression. La collégienne aurait également insulté le jeune homme en le traitant de "sale chien" et de "sale chrétien". À ce stade, on ignore le motif de cette agression. Les parents du collégien ont porté plainte et une enquête a été ouverte pour établir les faits.

"Sale chrétien"

L'agression s'est déroulée mardi après-midi alors que l'adolescent de 11 ans rentrait chez lui après les cours. Sa camarade du même âge lui aurait reproché de lui avoir mal parlé et de l'avoir mal regardée. Puis, elle aurait sorti une paire de ciseaux et aurait tenté de lui donner plusieurs coups à la tête.

Le garçon, qui aurait réussi à s'enfuir, aurait alors entendu l'adolescente lui lancer :"Sale chrétien, vous êtes tous les mêmes, espèce de chien ! Demain, je te retrouverai au collège !"

La collégienne exclue temporairement de l'établissement

Une agression que le jeune garçon a signalée dès le lendemain à la direction de l'établissement. Les deux familles ont été convoquées. La collégienne a reconnu l'agression aux ciseaux mais pas le motif religieux. Elle a été exclue temporairement en attendant la tenue d'un conseil de discipline.

Jeudi, le rectorat de Lyon affirmait que le caractère religieux n'avait pas d'importance particulière dans cette affaire. "Elle a dit 'sale chrétien', comme elle aurait pu utiliser n'importe quelle autre insulte", précise le rectorat qui indique aussi que l'adolescente n'était pas connue pour avoir un comportement radical. La jeune fille, victime de harcèlement, sans lien avec son camarade, aurait justifié son geste par le fait d'avoir beaucoup de ressentiment. Les parents du collégien agressé ont porté plainte et une enquête de police est ouverte.