Mardi ont pris fin les gardes à vue des cinq salariés d'Air France, soupçonnés d'avoir participé aux violences commises lundi lors du comité central d'entreprise (CCE). Ces employés de la compagnie aérienne française avaient été interpellés à leur domicile lundi, à l'aube, par les hommes de la police aux frontières (PAF).
Jugés au plus tard dans les deux mois. En garde à vue depuis lundi dans les locaux de la PAF à Roissy, ils ont été présentés dans la journée à un magistrat du parquet de Bobigny. Celui-ci leur a signifié leur convocation devant le tribunal correctionnel de Bobigny, afin qu'ils soient jugés. Ils comparaîtront le 2 décembre pour "violences en réunion ayant entraîné une ITT n'excédant pas huit jours", selon nos informations.
Formellement identifiés. Tous militants syndicaux, ces salariés sont des personnels travaillant au sol, à la direction Cargo d'Air France. Agés de 35 à 48 ans, ils avaient été formellement identifiés sur les images vidéo comme étant les principaux auteurs des violences commises lundi dernier sur les vigiles et les cadres de la compagnie, notamment le Directeur des Ressources Humaines dont la chemise avait été arrachée, à l'issue du comité central d'entreprise.
AirFrance : fin de garde à vue pour les 5 salariés, prochainement jugés devant le tribunal correctionnel de Bobigny @Pdecossette
— Pierre de Cossette (@Pdecossette) 13 Octobre 2015