Des prénoms "discriminants". Certains prénoms sont lourds à porter. Trop lourds au goût du législateur de l’Etat de Sonora, situé dans le nord du Mexique. C’est la raison pour laquelle 61 prénoms jugés "discriminants, péjoratifs ou insensés" ont été interdits, rapporte le site du Guardian.
Une liste hétéroclite. De Hermione à James Bond en passant par scrotum, l’inventivité des parents, ou le manque de discernement c’est selon, est désormais bridé par les services de l’état civil. Cristina Ramirez, directrice du bureau explique cette démarche par l’impératif de "d’éviter aux enfants d’être maltraités par les autres à cause de leur prénom. Nous savons que ce peut être une souffrance qui affecte la personnalité de l’enfant et son développement."
Héritage historique. Selon le Guardian, ces prénoms étranges fleurissent tout particulièrement au Mexique. En cause, l’incompréhension des noms inscrits sur le calendrier. Annivdelarev fait par exemple partie des prénoms bannis. Il s’agit en fait d’une abréviation de l’anniversaire de la révolution inscrit sur le calendrier. Même si la mesure est décriée par une partie de la population qui voit là une "violation de la liberté des parents", elle pourrait bien permettre à toute une génération de ne pas se faire traiter de tous les noms.