Mont-Blanc : un alpiniste confond secours et taxis

Un alpiniste polonais, qui n'était pas en danger, a demandé aux secours en montagne d'être redescendu en hélicoptère dans la vallée depuis le Mont-Blanc.
Un alpiniste polonais, qui n'était pas en danger, a demandé aux secours en montagne d'être redescendu en hélicoptère dans la vallée depuis le Mont-Blanc. © MAXPPP
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avec AFP , modifié à
NON MAIS ALLO - Un alpiniste polonais, qui n'était pas en danger, a demandé aux secours en montagne d'être redescendu en hélicoptère dans la vallée depuis le Mont-Blanc.

N'est pas alpiniste qui veut. Un Polonais, qui n'était pas en danger, a demandé aux secours en montagne d'être redescendu en hélicoptère dans la vallée depuis le Mont-Blanc, ce que ces derniers ont refusé, a annoncé mardi la mairie de Saint-Gervais.

"Le PGHM (peloton de gendarmerie de haute montagne) va-t-il devoir s'acquitter d'une licence de taxi ?", s'interroge Jean-Marc Peillex, maire de Saint-Gervais, en Haute-Savoie, dans un communiqué. Selon ce communiqué, un alpiniste polonais ayant renoncé à l'ascension du Mont-Blanc avait demandé vendredi 27 juin qu'on vienne le chercher en hélicoptère au refuge du Goûter (3.835 mètres) car il refusait "de redescendre dans la vallée par ses propres moyens".

Un état d'esprit de consommateurs urbains. Le PGHM a refusé cette intervention de même que la préfecture de Haute-Savoie et la mairie de Saint-Gervais en estimant que l'alpiniste n'était pas en danger. L'alpiniste a alors sollicité une compagnie privée d'hélicoptère, mais le maire de Saint-Gervais a refusé le survol de sa commune, sur laquelle se trouve le refuge.

Après 48 heures passés au refuge, l'alpiniste a finalement dû redescendre "à ses frais" avec un guide "qui lui a été imposé pour rejoindre la vallée", selon le communiqué. "Les exigences de ces "alpinistes improvisés" correspondent à un état d'esprit de consommateurs urbains qui exigent sécurité et services en tout lieu... alors même que l'ascension du Mont-blanc est une affaire d'alpiniste dans un milieu naturel qui dicte ses lois", dénonce Jean-Marc Peillex dans son communiqué, en plaidant pour que "les secours abusifs soient sanctionnés et rendus payants".

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