Un "yearling", pur-sang anglais de 18 mois, a été attribué à 1,6 million d'euros, dimanche en début de soirée à Deauville dans le Calvados, lors de la deuxième journée des ventes d'août de ces futurs chevaux de course, a annoncé la société Arqana, organisatrice des enchères.
Provenant du prestigieux haras des Monceaux, au cœur du bocage normand, cette femelle est la fille de l'étalon vedette Dubawi, dont l'un des "produits" (progéniture) s'était déjà vendu 1,55 million d'euros en 2017. Elle a été achetée par Godolphin, la célèbre écurie de Dubaï. La mère de cette pouliche pur-sang est la jument Prudenzia.
Un autre pur-sang fils de Galileo, qui est considéré comme l'un des meilleurs étalons au monde, a été adjugé plus tôt pour 1,5 million d'euros. Egalement présenté par le haras des Monceaux, il a été vendu à l'entraîneur japonais Mitsu Nakauchida. Un autre yearling a été attribué à 850.000 euros. Il s'agit d'un mâle issu de l'étalon Kingman et de la jument Miss Plimsoll. Un autre a été vendu 800.000 euros. Il s'agit d'une femelle issue de l'étalon Dark Angel et de la jument Mayhem.
Une hausse sensible du prix des chevaux de course
Comme samedi, quelque 80 lots figuraient à l'affiche de la vente aux enchères de dimanche. Samedi, l'enchère la plus élevée s'était établie à 800.000 euros pour un fils de Galileo attribué au fonds d'investissement Phoenix Thoroughbreds. Dans un communiqué samedi, la société Arqana avait indiqué que cette première journée s'était traduite par "une forte hausse du prix moyen, à + 23%, et proche de 283.000 euros, avec un taux de vendus stable par rapport à 2018". Le total d'enchères s'est établi samedi à 14,58 millions d'euros.
En 2018, le cheval le plus cher avait été attribué à 1,4 million d'euros. Issu de l'élevage La Motteraye Consignment, dans le Calvados, ce mâle était issu de Dubawi. Les ventes se poursuivent lundi à partir de 13 heures.