Un Australien a utilisé la bonne vieille méthode des draps noués pour se faire la belle... avant d'être rattrapé par la patrouille.
Il n'avait ni le réseau, ni les moyens de Joaquin "El Chapo" Guzman, le baron de la drogue mexicain qui s'est évadé mi-juillet de manière spectaculaire de sa cellule surveillée 24/24 d'une prison de haute sécurité. Mais en avait-il vraiment besoin ? Stephen Jamieson a rendu folle l'administration pénitentiaire australienne en s'évadant avec la bonne vieille méthode des draps noués, comme dans les films hollywoodiens.
Condamné pour vol à main armée. Stephen Jamieson, qui purgeait une peine de 12 ans de réclusion pour vol à main armée dans la prison de Goulburn, à 200 kilomètres de Sydney, a réussi à reprendre sa liberté mardi. Le détenu s'est échappé après avoir découpé une barrière en métal à l'arrière d'une cour en principe sécurisée destinée à la pratique du sport.
Il franchit les barbelés avec un oreiller autour de la taille. "Il a réussi à sortir de la cour et il avait des draps qu'il a attachés ensemble avant de les balancer par dessus un mur, ce qui lui a permis de l'escalader et de s'échapper", a expliqué le représentant de l'administration pénitentiaire. "Il semblerait qu'il ait eu également un oreiller (attaché) autour de la taille, ce qui lui a permis de franchir sans encombre des barbelés", a-t-il encore dit.
10 heures de cavale. Le condamné de 28 ans a volé une voiture et sa cavale a duré 10 heures avant que la police, qui a déployé chiens et hélicoptères, ne réussisse à lui remettre la main dessus à une centaine de kilomètres de son point de départ.
L'évasion "n'aurait jamais dû se produire". Peter Severin, responsable de l'administration pénitentiaire de l'Etat de Nouvelle-Galles du Sud, a reconnu que cette évasion n'aurait "jamais dû se produire", se satisfaisant cependant de la réponse "immédiate et globale" de la police de Nouvelle-Galles du Sud.