Être administrativement mort, alors qu'on est bel est bien vivant, c'est la mésaventure d'un Brivistede 69 ans, Antoine Garcia, déclaré mort au début du mois. La Montagne raconte que la fille du retraité a d'abord reçu un courrier du groupe de protection sociale auquel était inscrit son père pour lui annoncer que le versement des allocations retraites allaient cesser, en raison du décès de ce dernier. Affolée, elle appelle directement son père qui la rassure : il est toujours vivant.
Vœux de condoléances. Et la machine administrative s'emballe : peu à peu, tous les organismes adressent leurs vœux de condoléances à la famille, tout en coupant les versements de cet habitant de Brive-la-Gaillarde. Heureusement, la banque continue de soutenir la famille financièrement, car si l'histoire peut prêter à sourire, l'arrêt des allocations ont commencé à devenir un vrai problème pour payer les factures.
Certificat de vie. Aujourd'hui, le retraité se bat pour se faire reconnaître comme "vivant" et a demandé à la mairie de Brive qu'elle lui délivre un certificat de vie. Les différents organismes ne répondant pas aux messages, le Brivois doit systématiquement se déplacer pour prouver qu'il n'est pas enterré.
Le principal concerné raconte qu'il a "très mal pris" la nouvelle de son décès. "Ce que je souhaite, c'est faire réagir et que les choses bougent", lâche t-il, excédé. "On me déclare mort et je suis pénalisé !".