On connaissait le renard, le raton-laveur, les vautours. Il faut désormais ajouter le chevreuil à la liste des charognards. Des scientifiques américains ont en effet surpris un chevreuil, animal herbivore et d'ordinaire friand de baies, en train de se repaître de restes humains. Une question de besoins naturels, estiment-ils dans une étude parue dans le Journal of Forensic Sciences.
In a Never-Before Seen Behavior, Deer Spotted Gnawing Human Fleshhttps://t.co/ehAlpXkNXMpic.twitter.com/UtGZ3yYaAs
— KELLIE-ROSEWICK (@KellieRoseWick) 14 mai 2017
L'équipe de chercheurs en médecine légale de l'Université du Texas étudiait la décomposition des cadavres humains en milieu naturel. Pour ce faire, ils ont disposé des restes humains dans une zone délimitée et placé des caméras à proximité. Mais il ne s'attendait pas à filmer un chevreuil en train de grignoter un os.
Besoins nutritionnels. Cette observation, une première mondiale, éclaire sous un angle nouveau le régime alimentaire des cervidés. Herbivores, ils n'hésitent visiblement pas à manger des restes humains s'ils en ont besoin. Selon les scientifiques, les chevreuils pourraient être attirés par le phosphore, le sel et le calcium présent dans les cadavres. Un apport nutritionnel parfois difficile à trouver dans la nature, notamment en hiver.