Le principe est simple : un manche à balai, une tête de cheval et vous voilà cavalier d'un "cheval à deux pattes". Mais la concurrence est rude et les participants étaient nombreux samedi pour gagner le titre de "champion du monde" dans cette discipline loufoque tout juste née en Vendée.
"Dans l'humour on fait passer plein de messages", s'enthousiasme Philippe Maindron, le fondateur de ce premier "championnat du monde de cheval à 2 pattes", qui a attiré plusieurs centaines de personnes dans un parc équestre des Herbiers en Vendée. Si les participants de 50 équipes avaient bien droit à utiliser les box pour se préparer et entraient en piste pour de véritables épreuves de saut d'obstacles, aucun cheval n'était présent sur place.
Des épreuves de dressage, de saut, et de hennissement. Pour départager les compétiteurs venus de toute la France, mais aussi de Belgique, du Royaume-Uni ou de Nouvelle-Zélande, plusieurs épreuves de dressage, de saut ou encore de hennissement. Une attention spéciale était aussi portée par le jury sur les chevaux en eux-mêmes. Dans ce domaine, les participants ont rivalisé d'originalité avec des chevaux à tête fleurie ou crinière colorée et étoile de shérif.
Une pratique venue de Finlande. L'idée d'une telle compétition est venue à Philippe Maindron devant son poste de télévision il y a un an en voyant un reportage sur le "Hobby horse", un sport tout à fait sérieux et populaire pratiqué en Finlande avec des cavaliers sautant des obstacles à califourchon sur un manche à balai coiffé d'une tête de cheval. "Ça me plaît trop, je veux être le premier à le faire en France", se dit alors Philippe Maindron, qui décide d'y ajouter une touche de dérision.
À 57 ans, ce Vendéen père de quatre enfants a reçu le soutien de l'ambassade de Finlande et de l'acteur passionné de chevaux Guillaume Canet.