Le petit bourg breton de Berrien a évité la fermeture d'une classe lors de la rentrée en attirant de nouvelles familles via la vente de terrains à un 1 euro le m². En prime, le maire a même reçu une demande en mariage.
Cinq familles séduites. En juin, Paul Quéméner avait fait le buzz en bradant dix terrains viabilisés de 800 m², afin d'attirer des familles avec enfants et éviter la fermeture de la quatrième classe de l'école du bourg. "Nous avons cinq familles sur place avec neuf enfants en tout dans notre école", a expliqué le premier magistrat de ce village du centre-Finistère de près de 1.000 habitants. "Du coup, l'Education nationale a décidé d'annuler la suppression de notre quatrième poste", a-t-il poursuivi, précisant que cinq autres familles, avec une douzaine d'enfants en tout, allaient s'installer à Berrien d'ici un an ou un an et demi.
Plus de 2.000 appels du monde entier. "Là, au niveau de l'école, nous sommes tranquilles pour quelques années", s'est félicité Paul Quéméner. La commune avait été submergée d'appels suite à cette opération, recevant en moins de trois mois plus de 2.000 appels du monde entier. Le maire a même affirmé avoir reçu une demande en mariage ! "Je ne suis plus en âge de jouer au jeune papa", a cependant indiqué l'édile de 65 ans.