"Si vous n'abattez pas plus de kangourous, ou si vous ne réduisez pas leur population de quelque manière que ce soit, vous allez perdre beaucoup d'autres éléments de la biodiversité".
Les kangourous prolifèrent et détruisent la végétation. C'est fort de ce constat que David Paton, professeur à l'université d'Adélaïde, incite les Australiens à tuer et manger des kangourous. Cette dernière injonction s'appuie sur une réflexion concernant les carcasses d'animaux, qu'il s'agit de ne pas laisser dans la nature après les abattages.
Ces abattages sont rendus nécessaires par la prolifération des kangourous dans le pays, qui seraient actuellement au nombre de 4,7 millions. Selon le chercheur, ceux-ci participeraient grandement à la dégradation de l'état de la végétation dans certaines parties du pays.