L'INFO. Il y a cinq ans, ils étaient environ 3.000 par an à passer au Sud. En 2013, environ 1.500 Nord-Coréens se sont réfugiés en Corée du Sud, un chiffre en nette baisse depuis l'arrivée au pouvoir de Kim Jong-Un au Nord, qui a renforcé la lutte contre la fuite de ses citoyens.
Kim Jong-un plus sévère. Car Kim Jong-Un, qui a pris les rennes du pouvoir à Pyongyang en décembre 2011 après la mort de son père, a renforcé les mesures de contrôle aux frontières et accru la pression sur Pékin pour le renvoi des fuyards dans leur pays natal. En 2012, 1.502 Nord-Coréens ont fui au Sud.
La Chine les renvoie chez eux. La plupart des Nord-Coréens qui décident de fuir leur pays traversent la frontière avec la Chine, avant de tenter de rejoindre le Sud via un pays tiers. Mais s'ils sont arrêtés en Chine, seul allié de poids de Pyongyang, les autorités les renvoient chez eux car elles les considèrent comme des réfugiés économiques, et non politiques. Cette politique est vivement critiquée par les défenseurs des droits de l'Homme, qui assurent que les fuyards rattrapés sont soumis à des sanctions sévères en Corée du Nord, voire un séjour en camp de travail ou de la torture.
26.100 depuis 1953. Au total, quelque 26.100 Nord-Coréens sont arrivés en Corée du Sud depuis la fin de la guerre de Corée (1950-1953), beaucoup arrivant après la grande famine du milieu des années 90 au Nord. Ce chiffre ne comprend que les Nord-Coréens parvenus au Sud. Plusieurs milliers d'autres vivent cachés en Chine.
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