Le compte à rebours a commencé. Le 21 décembre 2012, ce sera la fin du monde. C’est en tout cas ce que semblent croire certains, qui s’appuient sur un calendrier maya censé comporter la fin d’un cycle ce jour-là. Les scientifiques de la Nasa américaine ont eu beau rabâcher que non, la fin du monde n’aurait pas lieu en 2012, l’idée s’est propagée dans le monde entier. En France, tous les yeux sont braqués sur le pic de Bugarach, dans l’Aude, censé servir de refuge le 21 décembre prochain. Manque de chance, les autorités ont décidé de fermer l’accès pour éviter une trop grand affluence de mystiques et d'autres curieux. Qu’à cela ne tienne, Europe1.fr vous propose ses dix bons plans dénichés aux quatre coins de la planète pour survivre à la fin du monde.
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• Aller à Rtanj, en Serbie. Le pic de Bugarach ne sera pas accessible le 21 décembre, mais rien ne vous empêche de vous rendre en Serbie, où la montagne mystique de Rtanj, dans l’est du pays, attire ceux qui craignent l’apocalypse. D’après certains, cette montagne dissimulerait en effet une pyramide laissée là par des visiteurs extraterrestres il y a bien longtemps… Le journal britannique The Telegraph assure que cette histoire pour le moins fantaisiste fait le bonheur des hôteliers de la région, qui enregistrent des hausses spectaculaires de leurs réservations.
• Construire une arche de Noé. En Chine, Lu Zhenghai prend la menace très au sérieux. Cet habitant d’Urumqi, dans la région du Xinjiang, à l’ouest du pays, a décidé de construire sa propre arche de Noé, selon le Daily Mail. Son coût : 1 million de yuans, soit environ 125.000 euros. L’embarcation mesure plus de 21 mètres de long et fait 5,6 mètres de haut. Selon le site Aujourd’hui la Chine, la peur liée au 21 décembre 2012 est particulièrement présente dans l’Empire du Milieu pour une raison bien précise : le film catastrophe 2012, de Roland Emmerich, qui dépeint la fin du monde, a fait un véritable carton en Chine.
La bande-annonce du film 2012 :
• Acheter un bunker. Pour échapper à l’apocalypse, rien ne vaut un bon bunker. Encore faut-il avoir les moyens : aux États-Unis, la société Vivos propose des places en bunkers de luxe pour lesquelles il faut débourser jusqu’à 50.000 dollars, soit environ 35.000 euros. Pour ce prix, vous aurez droit à tout le confort moderne, avec de quoi vivre pendant un an en complète autonomie. Si vous n’avez pas la somme requise, le National Geographic a pensé à vous : un concours organisé par la chaîne permet de remporter un abri anti-atomique.
La visite d’un bunker :
• Déménager en Russie. C’est officiel : la fin du monde n’aura pas lieu en Russie. C’est le ministre russe des Situations d’urgence qui l’a affirmé début décembre, selon le New York Times. Fatigué du vent de panique qui soufflait dans la population, il s’est fendu d’une déclaration très officielle, assurant qu’il avait accès à "des moyens de surveillance de ce qui se passe sur Terre" et qu’il était en mesure d’affirmer de façon certaine qu’il n’y aurait pas d’apocalypse le 21 décembre 2012. L’Eglise orthodoxe aussi a communiqué sur le sujet, note Le Monde. Vsevolod Tchapline, chargé des relations extérieures du patriarcat de Moscou, a assuré : "la fin du monde viendra, elle peut d’ailleurs survenir à tout moment. Mais Notre Seigneur a dit que les mortels n’avaient pas à s’en mêler". On a vu plus rassurant.
• Faire la fête. Le 21 décembre, le site archéologique de Chichen Itza, dans l’Etat du Yucatan, au Mexique, organise une grande cérémonie. C’est sur ce site que se situe la pyramide monumentale de Kukulkan, ou Serpent à plumes, le dieu maya le plus important du panthéon préhispanique. Au Guatemala, une autre cérémonie sera organisée à Tikal, une cité maya en plein milieu de la forêt vierge, en présence du chef de l’Etat et d’autres invités, le tout étant retransmis en direct à la télévision.
• Écouter les pompiers. Un rien facétieuses, les autorités de Grande-Bretagne ont donné publiquement quelques conseils pour s’en sortir, compilés par The Independent. Les pompiers de Londres en profitent ainsi pour faire la promotion des alarmes, "qui vous donneront peut-être une chance de savoir avant les autres que la fin du monde est proche". La compagnie d’assurances AA recommande de son côté de se brancher sur les radios locales pour avoir des informations sur le trafic et la météo, et "pour tout signe avant-coureur de l’apocalypse". Dans une telle situation, les conducteurs sont invités à "essayer de rester concentrés sur la route et à garder les mains sur le volant".
• Faire des stocks. Au sud du Brésil, le maire du village de San Francisco de Paula a appelé ses concitoyens à stocker de la nourriture afin de se préparer au pire. "Nous ne pouvons pas rester là à manger des glaces en espérant que rien ne se passe. Il faut agir", a confié l’élu au site de la chaîne Globo. En Chine et en Russie, les médias ont fait état de véritables rushs sur les bougies et les denrées de base dans les magasins.
• Danser sur la plage. Au début du mois, une centaine de jeunes mariées néo-zélandaises se sont livrées à un étrange ballet sur une plage près de Dunedin, sur l’île du sud, au début du mois. Leur but : apaiser les dieux et les convaincre de ne pas détruire le monde, selon l’Otago Daily Times.
• Rester connecté. Depuis plusieurs mois, des applications pour smartphone ont tiré profit du thème. Au menu : des comptes à rebours, mais aussi une appli comprenant des conseils et même une boussole indiquant la direction de Bugarach. Sur Internet, les sites pullulent, comme celui-ci ou celui-là. Mais le meilleur demeure sans doute celui de la Nasa, qui met en ligne des réponses, point par point, à toutes les questions sur le 21 décembre 2012.
• Profiter de votre dernière nuit. Si vraiment vous pensez que c'est fichu, vous n'avez plus qu'à profiter de votre toute dernière nuit. La chaîne d'hôtels Novotel propose une nuit spéciale fin du monde, avec un site spécialement créé pour l'occasion. Une précision toutefois : il faudra vous acquitter du prix de la chambre au moment de la réservation.