Environ 15.000 femmes porteraient des prothèses mammaires PIP en Colombie, interdites dans ce pays depuis 2010, a indiqué l'institut national de surveillance des médicaments (Invima) sans émettre de nouvelles recommandations aux patientes après l'alerte lancée vendredi par les autorités françaises. L'Invima avait interdit la commercialisation de ces prothèses importées de France en octobre 2010 et avait alors invité les utilisatrices à consulter leur médecin et à les retirer en cas de rupture.
En Colombie, l'Invima a simplement rappelé les recommandations émises en 2010, invitant patientes et médecins à évaluer au cas par cas un éventuel retrait de la prothèse, surtout dans les cas de détérioration. Le président de la société colombienne de chirurgie esthétique Juan Santamaria a pour sa part précisé qu'aucun système d'assurance ne couvrirait les patientes souhaitant retirer les prothèses. "Les médecins pourraient à titre individuel renoncer à leurs honoraires", a-t-il précisé. Selon