Et de 11 ! Les États-Unis mettent à l'eau cette semaine leur nouveau porte-avions nucléaire USS Gerald Ford, un nom emprunté au 38eme président du pays. Objectif pour les Américains : prouver la supériorité de l'US Navy sur ses rivaux. Avec une facture s'élevant à 13 milliards de dollars, ce nouveau porte-avions a le droit d'emmener avec lui quelques bons technologiques par rapport à ses petits frères, issus de la classe Nimitz.
Armes de nouvelle génération
L'USS Gerald Ford embarque des catapultes électromagnétiques qui propulsent les avions à un rythme plus soutenu. Cela permettra d'augmenter le nombre de décollage de 25% à son bord. Des technologies de pointe seront présentes, avec notamment des ascenseurs géants pour déplacer les munitions à bord.
Ce porte-avions nucléaire produit trois fois plus d'électricité que ses prédécesseurs, ce qui lui permet de transporter des armes de nouvelle génération, gourmandes en énergie, comme les AED, ces armes à énergie dirigée ou encore des armes lasers ou électromagnétiques. Des dispositifs qui n'utilisent pas de projectiles et qui renforceront globalement la puissance de combat de ce mastodonte 335 mètres de long et pouvant peser jusqu'à 100.000 tonnes.
Deux ans de retard
Le commandement des forces navales américaines loue des capacités létales sans rival. Alors certes, l'USS Gerald Ford est déployé avec deux ans de retard, mais il permet aux États-Unis d'afficher leur avance technologique sur la Chine et la Russie.
Actuellement, le navire n'est pas prêt au combat. Il part pour plusieurs semaines d'exercices dans l'Atlantique avec des pays de l'OTAN.