Un attentat-suicide a été perpétré, jeudi, à l'encontre d'une patrouille de l'armée française dans le Nord-Est de l'Afghanistan. Six soldats français ont ainsi été légèrement blessés. La patrouille effectuait une "mission de sécurisation" dans la vallée d'Alassay pour ravitailler un poste des forces françaises, quand un véhicule a explosé à proximité de l'école du village de Tatakhel.
"Un 4X4 Toyota est sorti de l’axe et s’est dirigé en direction d’un des véhicules blindés, posté sur le bas côté. Le véhicule Toyota s’est fait détonné", a raconté sur Europe 1 le porte-parole de l'Etat-major, Thierry Burkhard. "Lors de l’explosion six soldats, qui ont réussi à se mettre à couvert, ont été légèrement blessés. C'est essentiellement du traumatisme sonore, quelques contusions et quelques éclats", a-t-il décrit.
Quatre civils afghans ont également été blessés, dont trois enfants, en raison de la proximité de l'école. Les blessés ont aussitôt été secourus. Le pronostic vital n'est engagé pour aucun des civils.
La vallée d'Alassay est située dans la région de Kapisa, où est déployée une partie des 4.000 soldats français actuellement dans le pays. Les insurgés islamistes sont encore très actifs dans cette zone proche de la frontière pakistanaise, où les accrochages sont fréquents avec les forces françaises sous commandement de l'Otan.
Pour Thierry Burkard, il s'agit d'un "nouveau mode d’action" des insurgés :