Il s'agit des pertes les plus lourdes enregistrées pour les djihadistes depuis le début de la bataille de Kobané. Entre samedi et dimanche, au moins 50 combattants de l'organisation Etat islamique (EI) ont été tués dans des combats, des frappes aériennes ou des attaques suicide dans cette ville de Syrie toute proche de la Turquie.
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Un porte-frontière pris pour cible. Samedi, pour la première fois, l'EI a mené une double attaque suicide contre un poste-frontière près de Kobané, dont la prise aurait permis aux djihadistes d'encercler totalement cette ville kurde. Ces dernières semaines, les frappes de la coalition ont fait reculer les djihadistes, qui ont donc tenté de surprendre les forces kurdes avec ces attaques suicide, qui ont échoué.
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Cette attaque a donné lieu à une polémique en Turquie. Des responsables du principal parti kurde syrien, le PYD, ainsi que l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), ont affirmé que les kamikazes venait non pas de Syrie, mais du "côté turc" de la frontière. Ankara a aussitôt dénoncé un "mensonge grossier", mais le principale parti kurde de Turquie a tout de même réclamé l'ouverture d'une enquête.
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