Le jugement de la Cour constitutionnelle égyptienne qui entraîne la dissolution du parlement et le maintien de la candidature d'Ahmed Chafik à la présidentielle équivaut à un coup d'Etat, a déclaré jeudi l'ancien candidat islamiste dissident Abdel Moneim Abou Fotouh.
Dans un communiqué mis en ligne sur Facebook, Fotouh rappelle également le décret adopté la veille par le gouvernement, qui accorde à la police militaire et aux services de renseignement de l'armée le pouvoir d'arrêter des civils et de les déférer devant la justice militaire.
"Maintenir le candidat de l'armée (dans la course) et renverser le parlement élu après avoir accordé à la police militaire le droit de procéder à des arrestations est un véritable coup d'Etat et quiconque pense que des millions de jeunes vont laisser ce coup d'Etat se produire se leurre", écrit-il.