Plusieurs milliers de Flamands ont participé dimanche dans le calme à une randonnée politico-sportive autour de Bruxelles, peut-être la dernière du genre après le règlement d'une querelle communautaire majeure entre Wallons et Flamands concernant la périphérie de la capitale belge.
Avec une participation en baisse ces dernières années (40.000 participants l'an dernier contre plus de 80.000 personnes en 2010), le "Gordel" (ceinture en flamand) se veut un événement cycliste, pédestre mais aussi politique puisqu'il a également pour but de marquer symboliquement le caractère flamand des communes de la périphérie de Bruxelles.
Dimanche matin, les organisateurs ont dû enlever des clous qui avaient été semés sur le parcours par des opposants à la manifestation. Et le chef de file des indépendantistes flamands Bart de Wever s'est élevé contre "l'arrogance" des francophones qui, dans une commune où ils sont majoritaires, ont refusé de délivrer aux organisateurs l'autorisation d'y installer un départ de la randonnée.