Le président sud-africain Jacob Zuma a défendu jeudi l'idée de changements constitutionnels en réponse à l'ancien président Frederik de Klerk qui accuse l'ANC de vouloir balayer le fragile équilibre des pouvoirs mis en place à la fin de l'apartheid.
"Je dois dire que je suis un peu surpris par les inquiétudes soulevées par les amendements à la Constitution", a déclaré Jacob Zuma, lors des questions orales au Parlement. "La Constitution est un document vivant, elle a déjà été amendée 16 fois depuis son adoption en 1996, c'est un exercice parfaitement normal".
Le gouvernement sud-africain vient de lancer un chantier de réflexion sur la transformation du système judiciaire. Il a aussi déposé un projet de 17ème amendement à la Constitution modifiant les pouvoirs de la Cour constitutionnelle.