LES FAITS
Les premiers mots de DSK. Dominique Strauss-Kahn évoque pour la première fois l’affaire dans un courrier adressé au FMI. "Je tiens à dire que je nie avec la plus grande fermeté possible toutes les allégations qui ont été faites contre moi", écrit-il notamment.
Démission du FMI. Dans la même lettre, DSK présente sa démission de son poste de directeur général du FMI. "C'est avec une infinie tristesse que je me sens contraint aujourd'hui de présenter au conseil d'administration ma démission. Je veux protéger cette institution que j'ai servie avec honneur et dévouement", explique-t-il.
Nouvelle demande de libération. Les avocats de Dominique Strauss-Kahn vont présenter jeudi une nouvelle demande de libération sous caution.
La victime persiste. Entendu mercredi par le grand jury, Nafissatou Diallo a réitéré ses accusations et répété qu’elle n’était pas consentante.
LES REACTIONS
Harlem Désir en appelle à Sarkozy. Le numéro 2 du PS, Harlem Désir, a souhaité jeudi sur LCI que le président de la République "fasse en sorte, comme il l'a fait pour d'autres Français, que Dominique Strauss-Kahn puisse organiser sa défense d'une façon décente" aux Etats-Unis.
Mélenchon juge le bilan de DSK "nul et cruel". Jean-Luc Mélenchon, co-président du Parti de Gauche, a critiqué le bilan de DSK à la tête du FMI. "Je vous renvoie non pas à la propagande des économistes américains, mais à la situation réelle d'un pays réel qui s'appelle la Grèce, à qui on vient d'infliger un nouveau traitement de choc", a-t-il déclaré sur Europe 1, pointant un bilan "nul et cruel".
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