Dominique Strauss-Kahn, accusé de tentative de viol et d'agression sexuelle par une employée d'hôtel, a passé sa première nuit dans la prison de Rikers Island à New York et attend à présent qu'une chambre d'accusation décide formellement de l'inculper ou pas. Europe1.fr résume pour vous les principales informations survenues depuis mardi à la mi-journée (cliquez-ici pour retrouver l'essentiel des infos mardi à 12h)
LES FAITS
La femme de chambre en état de choc. La victime présumée de Dominique Strauss-Kahn est actuellement en état de choc. "Elle a passé deux jours entiers à pleurer", a confié un de ses amis. Nafissatou Diallo n'a pas encore formellement porté plainte. C'est le procureur qui est à l'origine des poursuites contre le directeur du FMI.
Un avocat de DSK envisage des poursuites en France. Un des avocats français de Dominique Strauss-Kahn, Me Dominique de Leusse, a prévenu mardi qu'une décision serait prise "dans les deux ou trois jours qui viennent" sur d'éventuelles poursuites contre les médias qui diffuseraient des images de lui menotté. "Dans les deux ou trois jours qui viennent, si ce n'est demain (mercredi), une décision sera prise sur les suites à donner à ces diverses images", a mis en garde Me Dominique de Leusse sur France Info.
LES REACTIONS
Martine Aubry est sous le "choc". Au micro d'Europe 1, la première secrétaire du Parti socialiste a affirmé que "le choc est partagé bien au-delà des socialistes et de la gauche" avant d'ajouter avoir "l'impression que beaucoup de gens sont groguis". "Depuis hier, nous sommes tous bouleversés par les images et les charges qui sont portées contre Dominique Strauss-Kahn", a-t-elle assuré.
Le PS veut maintenir le cap. Le porte-parole du PS a estimé mardi que les socialistes étaient "collectivement concernés" et "impactés" par l'affaire Strauss-Kahn, tout en soulignant que "ce n'était pas le PS qui se trouvait dans le box" des accusés.
Fillon évoque un "acte très grave" si "avéré". Le Premier ministre François Fillon s'est exprimé pour la première fois sur l'affaire DSK. Au cours d'une réunion à huis clos avec des députés UMP, il a assuré que "si les faits reprochés à Dominique Strauss-Kahn étaient avérés, nous serions en présence d'un acte très grave qui n'appelle aucune excuse".
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