La prétendue "danse de joie" de deux employés du Sofitel le jour de l'arrestation de Dominique Strauss-Kahn à New York n'a pas duré trois minutes, mais 13 secondes, indique le bi-mensuel New York Review of books (NYRB) dans un erratum.
La NYRB a publié mardi soir sur son site internet un correctif à l'article du journaliste Edward Jay Epstein, qui avait mentionné cette danse de joie dans un article publié fin novembre par le magazine. "Les enregistrements des caméras de sécurité ont établi que cet épisode, tel que décrit, a duré approximativement 13 secondes et non trois minutes comme écrit dans l'article".
Cette "danse de joie" était l'un des éléments qui ont relancé la théorie du complot contre l'ancien directeur général du FMI, accusé d'agression sexuelle par la femme de chambre Nafissatou Diallo.
Edward Jay Epstein avait alors demandé au groupe de diffuser les enregistrements, menaçant de le faire lui-même avant de reconnaître qu'il ne les avait pas. Il avait également précisé à l'AFP qu'il n'avait "aucune idée" de ce que les deux hommes fêtaient en se tapant dans les mains et en dansant.