Un sous-officier français a succombé à ses blessures vendredi matin en Afghanistan. L’homme avait été grièvement blessé la veille dans un accrochage lors d'une opération dans la vallée d'Uzbeen, dans l'Est du pays. L’homme, qui appartenait au 126e régiment d’infanterie de Brive, est le 50e militaire français tué depuis l’intervention militaire en Afghanistan en 2001.
Le Service d'information et de relations publiques de l'armée de terre (SIRPA) a précisé que le sous-officier décédé était Thibault Miloche, "infirmier de classe supérieure" du détachement du groupement tactique interarmes (GTIA) de Surobi. Agé de 39 ans, il était marié et père de deux enfants.
Selon le SIRPA, "des éléments du GTIA Surobi et des forces de sécurité afghanes étaient engagées dans une opération de reconnaissance dans le nord de la vallée" lorsqu'"une section du GTIA, qui avait été héliportée sur les hauteurs, a été visée par un tir de roquette insurgé".
Pas de retrait
"Le président de la République a appris avec beaucoup d'émotion la mort, ce matin, d'un sous-officier français lors d'une opération dans la vallée d'Uzbeen", écrit l'Elysée, qui a révélé l’information, dans un communiqué. "Grièvement blessé jeudi au cours d'un accrochage, il est décédé de ses blessures à l'hôpital de Kaboul où il avait été évacué", poursuit le texte, qui précise qu'un "autre de ses camarades a été blessé au cours de la même opération".
"Le chef de l'État réaffirme son soutien au peuple afghan et aux autorités afghanes. Il exprime la détermination de la France à continuer d'oeuvrer au sein de la Force internationale d'assistance à la sécurité", conclut le texte, devançant une éventuelle polémique sur le retrait des troupes françaises d’Afghanistan. Quelque 3.750 soldats français sont stationnés dans le pays.