Oscar Pistorius va bientôt connaitre sa peine. D'ores et déjà reconnu non coupable de meurtre mais seulement d'homicide involontaire pour avoir abattu sa petite amie, Reeva Stenkamp, en 2013, il est de retour au tribunal lundi. L’enjeu : déterminer la peine encourue par l'ancienne vedette de l'athlétisme. Sa défense va tenter d'arracher la peine la plus légère possible. L'audience doit durer plusieurs jours, durant lesquels la défense comme l’accusation peuvent convoquer à la barre des témoins
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Aucune sanction automatique. Incarcération, prison avec sursis, arrêts domiciliaires, simple amende: toute la gamme des sanctions est envisageable. Oscar Pistorius a même une chance de ne pas être emprisonné du tout. En effet, le code pénal sud-africain ne prévoit aucune peine automatique pour homicide involontaire. Mais d'autres facteurs pourraient jouer sur la sentence : les remords exprimés par l'athlète âgé de 27 ans, son casier judiciaire vierge ou encore la nécessité ou non de le maintenir derrière des barreaux pour protéger d'autres vies.
Pas coupable de meurtre. Le verdict choc rendu le 12 septembre dernier avait surpris une partie du monde judiciaire sud-africain et profondément meurtri la famille Steenkamp. La juge avait conclu que Pistorius n'était pas coupable de meurtre mais d'homicide par imprudence. Le jeune homme a toujours affirmé avoir ouvert le feu par erreur sur la porte fermée des WC pour neutraliser ce qu'il croyait être un cambrioleur, après avoir entendu un bruit suspect.
Huit jours de détention en tout. Glorifié pendant des années en Afrique du Sud, le nom d'Oscar Pistorius est désormais associé aux travers du système pénal de son pays. Car une grande partie de l’opinion refuse d'admettre que l’athlète n'ait pas mesuré les conséquences de son geste en ouvrant le feu à quatre reprises. Le champion paralympique sud-africain a passé en tout et pour tout huit jours en détention au commissariat à Pretoria après le drame, le 14 février 2013. Il est en liberté sous caution depuis.
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