L'INFO. Au total, ils seraient plus de 200 selon certaines sources. Onze premiers mineurs ont pu être secours dimanche sur les plusieurs dizaines qui se sont retrouvés piégés depuis la veille dans une mine d'or illégale de la banlieue de Johannesburg. "La plupart ne présentent pas de blessures apparentes mais ils font l'objet d'un examen médical", a déclaré Russel Meiring, membre de l'organisation de secours d'urgence privée ER24. Les opérations de sauvetage se sont terminées deux heures plus tard.
Certains n'ont pas voulu remonter. Les onze premiers rescapés ont été vus en train de sortir à l'aide d'une échelle descendue dans le puits par les sauveteurs.
Les secours quittent les lieux. 11 mineurs sortis, plus de réponse au fond... Donc finis pour aujourd'hui. pic.twitter.com/1fScbOZHsX— Liza Fabbian (@LizaFbb) 16 Février 2014
Rogger Mamaila, responsable local des services de secours, a annoncé la fin des opérations. Un nombre inconnu d'hommes ont refusé de remonter à la surface, de crainte d'être arrêtés pour travail clandestin et intrusion. "S'il y a quelqu'un qui manque de courage pour sortir... en tout cas nous avons enlevé les rochers et ouvert un passage. C'est à eux de décider quand ils veulent sortir", a lancé Rogger Mamaila
Des cris provenant du sous-sol. Samedi, les mineurs sont entrés dans cette mine exploitée illégalement, creusée derrière un stade de cricket, dans le quartier de Benoni. C'est la chute d'un bloc de rocher qui a bloqué l'issue du puits, piégeant les mineurs au fond. L'alerte a été donnée par des policiers en patrouille, informés par un passant qui avait entendu des cris provenant du sous-sol. En Afrique du Sud, dont le sol est riche en minerais et dont les mines sont les plus profondes au monde, les accident de mines sont relativement fréquents. Il y a deux semaines, huit mineurs au moins ont ainsi été retrouvés morts après un incendie provoqué par une secousse tellurique dans une mine à l'ouest de Johannesburg.
RETOUR SUR - Des mineurs illégaux non secourus
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