La France a affirmé à nouveau jeudi que le président Bachar al-Assad, "qui porte la responsabilité des 45.000 victimes de ce conflit, ne peut faire partie de la transition politique" en Syrie.
"Bachar al-Assad, qui poursuit une répression toujours plus féroce contre son peuple et porte la responsabilité des 45.000 victimes de ce conflit, ne peut faire partie de la transition politique", a affirmé jeudi le porte-parole adjoint du ministère des Affaires étrangères, Vincent Floreani.
L'émissaire international Lakhdar Brahimi a appelé plus tôt jeudi à la formation d'un gouvernement de transition en Syrie avant la tenue d'élections, soulignant que le changement devait être "réel", mais sans indiquer clairement le sort de Bachar al-Assad, au moment où la Russie démentait l'existence d'un accord avec les Etats-Unis sur son maintien jusqu'au terme de son mandat en 2014, sans possibilité de se représenter.
Le conflit en Syrie a fait plus de 45.000 morts, selon une ONG, deux millions de déplacés et quatre millions de personnes ayant désormais besoin d'aide humanitaire, selon l'ONU.