La Turquie a jeté un pavé dans la mare française. "Le ministre Mourad Medelci a réaffirmé, à partir de Moscou que l’Algérie est toujours dans l’attente d’une position française qui ne soit pas timide ou timorée sur la question de la mémoire. Nous avons, certainement, besoin d’une position plus claire et plus explicite à ce sujet pour assainir, de manière définitive, l’atmosphère des relations globales que nous entretenons avec notre partenaire français", a déclaré samedi le porte‑parole du ministère des Affaires étrangères algériennes, Amar Belani, rapporte le site Algeriedz.info.
Cette déclaration intervient au lendemain des déclarations du Premier ministre turc Recep Tayyip Erdgogan accusant la France d’avoir perpétré un génocide en Algérie. Les parlementaires français ont adopté jeudi une loi sanctionnant pénalement la négation du génocide arménien de 1915-1917.