L'INFO. C'est son directeur de campagne qui le dit. Le président algérien Abdelaziz Bouteflika va de "mieux en mieux" et prêtera serment lors d'une cérémonie en public s'il est réélu, comme le prévoit la constitution algérienne. Depuis des semaines, la presse s'interroge sur la capacité du président, affaibli par un AVC il y a un an, à participer à une telle cérémonie.
Dernière apparition publique en 2012. Car la dernière fois qu'Abdelaziz Bouteflika s'est exprimé en public, c'était en mai 2012, à Sétif, dans le nord du pays. Le président ne mène pas sa campagne et a chargé sept de ses proches de sillonner le pays pour convaincre les 23 millions d'électeurs appelés aux urnes le 17 avril pour le premier tour de la présidentielle.
Debout à la télévision. Les Algériens ont cependant pu le voir jeudi à la télévision recevant, debout, le secrétaire d'Etat américain John Kerry. Dans une lettre le 22 mars, le président sortant leur a affirmé que les séquelles de son sévère AVC de l'année dernière ne le disqualifiaient pas.
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