Il aurait pu faire partie des otages. Sliman, l'un des employés du site gazier de In Anemas, à l'est du pays, non loin de la frontière libyenne, n'était pas au travail lors que des hommes lourdement armés ont fait irruption, mercredi matin, à l'aube.
L'attaque s'est déroulée en deux temps, selon les informations recueillies par Europe 1. D'abord les employés du site qui se rendaient en bus sur leur lieu de travail ont croisé des dizaines de pick-up lourdement armés. Il y a alors eu des échanges de coups de feu, selon les informations recueillies par Europe 1. Mais le bus, sous bonne escorte, a réussi à repousser les assaillants. Ces derniers se sont alors tournés vers la base de vie du site gazier.
"J'ai reçu l'appel d'un ami" pris en otage
Les employés n'ont alors pas eu beaucoup de temps pour réagir, mais certains ont pu passer quelques coups de fil pour prévenir qu'une attaque était en cours. Ils ont notamment appelé l'un de leurs collègues, Sliman, pour lui dire de ne pas venir travailler. "Ce matin, j'ai reçu l'appel d'un ami qui m'a dit que la situation est grave et que je dois rester à la maison", confie Sliman au micro d'Europe 1. "Je suis inquiet. J'ai essayé de les contacter, mais je suis resté sans réponse", a-t-il ajouté.
>> La prise d'otages était toujours en cours, jeudi soir, selon les informations recueillies par Europe 1. Pour en savoir plus, cliquez ici.