La Norvège, sans nouvelles de huit ressortissants sur le site gazier d'In Amenas en Algérie, aurait souhaité être informée par avance de l'opération militaire algérienne contre les ravisseurs, a déclaré vendredi le chef de sa diplomatie, qui s'est toutefois abstenu de critiquer Alger. "Nous avons indiqué que l'on aurait voulu être informé par avance" du lancement d'une opération, a déclaré le ministre des Affaires étrangères Espen Barth Eide à la chaîne TV2 Nyhetskanalen.
Espen Barth Eide a cependant estimé qu'il était "trop tôt pour porter un jugement sur l'opération". "C'est facile d'être un expert à longue distance mais c'est beaucoup plus difficile de gérer ce genre de situation d'urgence", a-t-il dit, en précisant que la Norvège ferait ultérieurement sa propre évaluation des événements. Le pays scandinave oeuvrait vendredi auprès des autorités algériennes pour obtenir l'autorisation d'envoyer un avion médicalisé dans la région d'In Amenas, a indiqué le ministère des Affaires étrangères.