Le Premier ministre japonais, Shinzo Abe, a déclaré samedi matin que la prise d'otages en Algérie était un acte "ignoble" que le Japon "ne pardonnera jamais". "Cette affaire est extrêmement ignoble, nous ne pourrons jamais pardonner", a-t-il déclaré à la presse à l'issue d'une réunion de crise à Tokyo, à peine rentré d'une tournée en Asie qu'il a d'ailleurs dû écourter en raison de cette crise impliquant des ressortissants japonais.
"Je vous demande de faire de votre mieux pour s'assurer de la sécurité de nos ressortissants et de les sauver par n'importe quel moyen", a déclaré le Premier ministre aux hauts dirigeants gouvernementaux présents. "Je tiens à apporter une réponse ferme", a déclaré Shinzo Abe, cité par l'agence de presse Kyodo, appelant à poursuivre les efforts pour obtenir des informations précises sur la situation des otages, parmi lesquels se trouverait encore un Japonais, toujours aux mains d'un commando islamiste sur un site gazier du sud algérien.
En raison de cette crise, le chef du gouvernement avait écourté son premier voyage à l'étranger (Vietnam, Thaïlande, Indonésie) depuis qu'il a pris ses fonctions le 26 décembre. S'agissant du nombre des otages étrangers restants, des sources au sein du groupe armé cité par l'agence de presse mauritanienne ANI, ont avancé le chiffre de sept : trois Belges, deux Américains, un Japonais et un Britannique.