Libérés après six jours… De lourds soupçons pesaient sur leurs épaules. Les cinq accompagnateurs d’Hervé Gourdel ont été libérés par l’armée algérienne après six jours d’interrogatoire (dans les affaires de terrorisme, le droit algérien autorise jusqu’à douze jours de garde à vue). Suspectés de complicité avec le groupe djihadiste Jund Al Khalifa qui revendique la décapitation du guide de haute-montagne français, ils sont pour l’instant accusés d’ "imprudence ".
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Mais maintenus sous contrôle judiciaire. Ils restent donc sous contrôle judiciaire, et il a été établi qu’ils ont été eux aussi capturés par les terroristes avant d’être relâchés 14 heures plus tard. A l’heure actuelle, ils n’ont pas le droit de quitter le pays. Une contrainte qui s’applique aussi au Franco-algérien impliqué dans l'affaire.
Sous embargo. Les cinq hommes ne sont pas autorisés à communiquer avec la presse ni avec le monde extérieur, y compris via les réseaux sociaux. L’un d’entre eux a d’ailleurs été rappelé à l’ordre par la police judiciaire après avoir parlé avec certains journalistes. Selon les forces de l’ordre, le fait de communiquer, de donner des informations, peut en effet entraver l’enquête sur l’assassinat d’Hervé Gourdel.
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Peu d'espoir de retrouver la dépouille d'Hervé Gourdel. Il serait d’ailleurs de plus en plus compliqué de retrouver la dépouille de l'otage français, et ce malgré les moyens extraordinaires mis en place par l’armée pour intensifier les recherches. Ils sont maintenant plus de 3.000 soldats, gendarmes et policiers à investiguer sur le terrain, mais certaines sources militaires estiment que les terroristes ont pu dissimuler son corps. Ce qui va rendre les recherches encore plus difficiles.