Algérie : mandat d'arrêt contre l’ex-ministre du pétrole

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avec AFP
Il fait l'objet d'un mandat d'arrêt international dans le cadre du scandale de corruption.

Chakib Khelil dans le viseur de la justice. La justice algérienne a lancé un mandat d'arrêt international à l'encontre de neuf personnes, dont l'ancien ministre du Pétrole Chakib Khelil, son épouse et deux des fils du couple, rapporte lundi l'agence de presse officielle Algérie-Presse-Service (APS).

Est également visé Farid Noureddine Bedjaoui, accusé par la justice italienne d'avoir transmis près de 198 millions d'euros de pots-de-vin pour le groupe italien de services pétroliers Saipem, contrôlé par Eni, à des responsables en Algérie par le truchement de la société Pearl Partners Limited. Les autorités algériennes enquêtent également sur des allégations de corruption impliquant la Société nationale algérienne d'hydrocarbures Sonatrach et l'Italienne Eni.

Alger a déjà ainsi sollicité l'entraide judiciaire de l'Italie, de la Suisse et des Emirats arabes unis pour collecter des éléments de preuve. Un ancien directeur de Saipem, au centre d'une enquête pour pots-de-vin liés à des contrats gaziers algériens, a été appréhendé dans la Péninsule le 28 juillet.