Le président fondateur du parti radical islamiste Front de la Justice et du Développement (FJD) Abdallah Djaballah a dénoncé dimanche à l'AFP le scrutin législatif du 10 mai qui a laminé les islamistes et menacé le pays d'une révolution.
"Nous ne reconnaissons pas ces résultats, a-t-il déclaré dans un entretien téléphonique. Ils "ont fermé la porte du changement à travers les urnes et il ne reste à ceux qui croient au changement que le choix tunisien", a-t-il dit, après le résultat, encore provisoire, de sept députés pour son parti sur 59 pour l'ensemble islamiste sur 462 sièges à la nouvelle assemblée nationale.