L’INFO.Avant le naufrage du 13 janvier 2012, Lorenzo Capizzi avait passé une semaine de lune de miel paradisiaque sur le Concordia. Puis le rêve a tourné au cauchemar. Et s’il aurait aimé oublié le souvenir de cette cité flottante - qui a fait 32 morts après son naufrage au large de la Toscane -, cet Italien va devoir participer à son démantèlement, selon le quotidien La Stampa.
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"C'est impossible de rester objectif". "Je ferai ce que je dois faire. Mais je ne pourrai pas m'empêcher de penser à la cabine dans laquelle j'ai passé la plus belle semaine de ma vie", raconte Lorenzo Capizzi au journal turinois. "C'est impossible de rester objectif. Je ne pourrai pas me promener à travers les couloirs, entrer dans les cabines, sans ressentir la panique, la terreur de cette nuit" du 13 janvier 2012, confie-t-il. Quant à son épouse, elle a expliqué à la Stampa qu'elle préférait se souvenir du navire comme "d'un ami qu'on a connu plein d'énergie et d'enthousiasme". "J'ai conservé tous les souvenirs de ce voyage : un modèle en miniature du bateau, les programmes quotidiens, les reçus, les tickets et photos au logo du Costa Concordia", raconte la jeune femme, qui a toujours refusé de vendre ses trésors à des collectionneurs.
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Lorenzo Capizzi travaille pour l'une des sociétés chargées de démanteler le paquebot de croisières qui, après avoir été redressé puis renfloué face à l'île toscane du Giglio où il s'était échoué, a été remorqué jusqu'à Gênes (nord-ouest) la semaine dernière.