La répression de la contestation se poursuivra malgré les pressions internationales, affirme le président syrien Bachar al Assad dans un entretien publié samedi au troisième et dernier jour de l'ultimatum adressé à Damas par la Ligue arabe pour mettre fin à la répression. "Le conflit continuera et la pression pour soumettre la Syrie aussi. La Syrie ne cédera pas", a-t-il déclaré au Sunday Times.
Toute intervention militaire étrangère, martèle en outre le chef de l'Etat, provoquerait un séisme dans tout le Moyen-Orient. Bachar al Assad a également assuré qu'il résisterait personnellement, s'il le fallait jusqu'à la mort, aux forces étrangères. "S'ils sont logiques, rationnels et réalistes, ils ne peuvent pas le faire parce que les répercussions seraient terribles. Une intervention militaire déstabiliserait la région tout entière et tous les pays seraient affectés", ajoute Bachar al Assad.