La police britannique gardait jeudi matin toutes les issues de l'ambassade d'Equateur où Julian Assange, réfugié depuis deux mois, attend la décision de Quito, annoncée à la mi-journée, sur sa demande d'asile politique.
La présence policière britannique devant l'ambassade a été renforcée, mais restait discrète, avec une dizaine de policiers visibles. La rue n'a pas été fermée à la circulation. Une poignée de manifestants partisans d'Assange a passé la nuit devant l'ambassade, ceux-ci ayant été alertés par la conférence de presse à Quito au cours de laquelle il a été annoncé que Londres menaçait d'envahir les lieux.
Selon Quito, Londres a formulé "la menace expresse et par écrit qu'un assaut pourrait être lancé contre notre ambassade à Londres si l'Equateur ne lui remet pas Julian Assange".