Le 19 juin 2012, Julian Assange se réfugiait à l'ambassade d'Equateur à Londres. Un an après, le fondateur de WikiLeaks s'estime toujours poursuivi par "la vindicte" des Etats-Unis et reconnaît "l'impasse" dans laquelle il se trouve pour des mois voire des années.
"Tout ce que je demande, c'est d'être traité comme une personne normale, plutôt que de voir des considérations politiques polluer les décisions judiciaires", a assuré l'Australien de 41 ans dans une interview à cinq agences de presse dont l'AFP.
Le cyber-militant a été arrêté le 7 décembre 2010 à Londres en vertu d'un mandat d'arrêt de la Suède, pays où il est accusé de deux agressions sexuelles qu'il nie. Il a passé 10 jours en prison et 590 jours en résidence surveillée dans la campagne anglaise avant d'obtenir l'asile politique de l'Equateur.
Aujourd'hui, il redoute toujours d'être transféré aux Etats-Unis, qui voudraient le juger pour la publication de centaines de milliers de documents diplomatiques et militaires par WikiLeaks.