Une policière suédoise qui a procédé à des interrogatoires dans l'enquête pour viol et agressions sexuelles visant le fondateur de WikiLeaks Julian Assange est une amie d'une des deux plaignantes, écrit jeudi le quotidien suédois Expressen. Selon le journal populaire à grand tirage, des échanges sur le réseau social Facebook entre cette inspectrice et une des victimes présumées montrent qu'elles se connaissaient avant les accusations portées contre l'Australien âgé de 39 ans, et que la policière a depuis fait des commentaires défavorables à Julian Assange.
"Allez Claes Borgström !", a écrit en février sur Facebook la fonctionnaire de police, évoquant l'avocat des deux jeunes Suédoises avec qui Julian Assange a eu des relations sexuelles en août dernier. Julian Assange est "une bulle prête à éclater", écrit encore la policière, dont le nom est masqué, sur une page Facebook dont le contenu est publié par Expressen.
L'enquêtrice avait également des liens avec l'une des victimes présumées, décrite par la justice britannique comme "Mademoiselle A", via le parti social-démocrate, dont "Mademoiselle A" est une militante active.
Julian Assange, qui rejette les accusations portées contre lui, a fait appel le 3 mars de la décision de la justice britannique de l'extrader en Suède, ce pays ayant émis un mandat d'arrêt européen pour l'interroger.