Assange s’en prend à Visa et Mastercard

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europe1.fr avec agences , modifié à
Le fondateur de WikiLeaks a dénoncé mardi ces entreprises pour avoir bloqué des virements.

"Nous savons désormais que Visa, MasterCard et PayPal sont des instruments de la politique étrangère américaine". Dans un communiqué rédigé depuis sa prison, à l'attention de la télévision australienne Channel 7, le fondateur de WikiLeaks s’en prend mardi aux émetteurs de cartes bancaires américains Visa et MasterCard et à la société de paiements par internet PayPal, coupables, selon lui, d’avoir bloqué les virements vers son site.

"Protéger mon travail de ces actes illégaux"

"J'appelle le monde à protéger mon travail et mes proches de ces actes illégaux" écrit dans sa lettre Julian Assange. Le fondateur de WikiLeaks est en détention provisoire depuis une semaine à Londres, dans l'attente d'un jugement sur son extradition en Suède.

Il y a une semaine, Visa et MasterCard avaient tous deux annoncé suspendre les transferts de fonds vers le site internet WikiLeaks. Visa disait attendre des "éléments supplémentaires" pour savoir si l'activité du site était conforme à ses "règles de fonctionnement", tandis que MasterCard qualifiait cette activité d'"illégale". PayPal a pour sa part réactivé le compte du site WikiLeaks, mais a déclaré qu’elle n'accepterait plus de nouveaux versements jusqu'à nouvel ordre.

Par ailleurs, les avocats de Julian Assange s'apprêtent à demander de nouveau mardi la remise en liberté sous caution du fondateur de WikiLeaks, détenu en Grande-Bretagne à la demande de la Suède, qui souhaite l'entendre sur des agressions sexuelles présumées.