La Grèce s'attend à recevoir une nouvelle tranche d'aide internationale avant la mi-novembre, date à laquelle le pays risque de se retrouver en situation se défaut, a déclaré vendredi le Premier ministre grec. S'exprimant devant la presse lors du sommet européen à Bruxelles, Antonis Samaras a précisé que le pays ferait faillite si ces fonds n'étaient pas débloqués. "Les réserves de liquidités seront épuisées le 16 novembre", a-t-il souligné.
Il a toutefois reconnu que les membres de la "troïka" - Union européenne (UE), Banque centrale européenne (BCE) et Fonds monétaire international (FMI) ne s'entendent toujours pas sur les mesures d'économies qu'Athènes doit adopter pour pouvoir prétendre à la prochaine tranche d'aide, dans le cadre d'un plan de sauvetage de 130 milliards d'euros accordé en mars dernier. La troïka suspend toujours l'attribution de 36 milliards d'euros à la réalisation de l'engagement d'Athènes de faire près de 12 milliards d'euros d'économies supplémentaires en 2013 et 2014.