ACTU. La police de Boston a annoncé vendredi matin que les deux principaux suspects dans l'enquête sur l'attentat du marathon de Boston avaient été identifiés. L'un d'eux est mort à l’hôpital après avoir été grièvement blessé dans une course poursuite avec la police. Le deuxième suspect, le suspect "à la casquette blanche", est actuellement en fuite et activement recherché par les autorités.
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Un policier tué. Vers 22h20, jeudi soir - heure de Boston - des coups de feu ont été entendus sur le campus du Massachusets Institute of Technology (MIT) de Boston. Quelques minutes plus tard, les policiers ont retrouvé un de leurs collègues, mort, abattu de plusieurs balles.
Une agression à Watertown : Un peu plus tard dans la soirée, la police a été appelée pour une agression, avec arme - un car-jacking - dans la zone de Watertown, à 6 kilomètres du campus du MIT, commis par deux hommes. Le conducteur a été enlevé, pendant une trentaine de minutes, par les agresseurs avant d'être libéré à une station service de Watertown.
Le suspect au "chapeau noir" est mort. Les deux hommes ont ensuite pris la fuite à bord du véhicule. Ils ont lâché des engins explosifs par la fenêtre. Un officier a été grièvement blessé ainsi qu'un des deux suspects, qui a été arrêté par la police. Il est décédé quelques minutes plus tard à l’hôpital, ont fait savoir les autorités. Il s'agit du suspect qui porte un chapeau noir sur les photos diffusées par le FBI jeudi soir et vendredi matin.
Un habitant a enregistré les coups de feu échangés entre les suspects et la police :
Les auteurs de l'attentat. A 04h30 du matin - 10h30 en France - la police a annoncé que ces deux hommes étaient les deux suspects dans l'enquête sur le double attentat du marathon de Boston qui a fait trois morts. Leurs photos avaient été diffusées jeudi soir par le FBI.
Chasse à l'homme. Les autorités recherchent actuellement le deuxième suspect qui a pris la fuite. Les policiers appellent les habitants des environs à la plus grande prudence. "Cet homme est un terroriste qui est là pour tuer", a déclaré un officier devant les caméras de télévisions. "N'ouvrez votre porte à personne", ont-ils précisé.