"Cet attentat, c’est quelque chose qu’on pouvait prévoir depuis la chute du régime", a estimé l’ancien diplomate Patrick Haimzadeh, interrogé mardi sur Europe 1, au sujet de l'attentat qui a détruit une partie de l'ambassade de France à Tripoli, en Libye. "Il y avait notamment un certain nombre de signaux annonciateurs, dans l’Est et dans l’Ouest", a-t-il ajouté, précisant qu’il n’était "guère surpris".
"L’intervention au Mali est perçue par les salafistes Libyens comme une ingérence impérialiste", a poursuivi le spécialiste de la Libye, qui n’a pas voulu émettre de pistes quant aux possibles auteurs de l’attentat. "C’est un signal donné à la France et à d’autres pays européens qui voudraient faire de l’ingérence", a-t-il conclu.